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    Avec ce roman me voilà de retour sur le chemin de Compostelle ,il m'appelle, il m'appelle....

    Si dans le récit de Ruffin , Immortelle randonnée, le récit était autobiographique et assez technique, ici on est dans la fiction, une fiction crédible et agréable à lire.

    Des personnages , hommes , femmes , d'horizons divers, de tous âges , se croisent et se rencontrent peu à peu tout au long de ce chemin .

    Tous sont cabossés , la vie a imprimé ses marques plus ou moins fort sur chacun. Ils trainent leur(s) boulet(s), symbolisé(s) par cette pierre que l'on promène dans son sac et dont on se déleste au cours du voyage.

    Ce chemin ,cette longue et pénible marche , c'est bien sûr retrouver le sens de l'essentiel , alléger son sac au sens propre comme au sens figuré.

    Les personnages présents sont tous attachants avec leurs faiblesses pendues autour du cou comme un lourd fardeau . Ils sont partis parce que comme le dit l'un d'entre eux , il fallait faire quelque chose , quelque chose pour survivre , quelque chose pour vivre avant d'être englouti par la douleur, quelqu'elle soit! Et ils marchent  et ils souffrent  et ils se réveillent peu à peu, disponibles de plus en plus à la vie .

    Evidemment c'est un roman alors les choses se terminent mieux que dans la vie , le chemin de Compostelle ce n'est pas les miracles de Lourdes mais quand même , quand même il est bien tentant ce chemin ... ou un autre ...

    smilesmilesmile

     

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  • En vieillissant les hommes pleurent

     

    Une famille des années soixante ,en Auvergne , le père, Albert, ouvrier chez Michelin , sa femme, Suzanne, leur deux fils , Henri l'ainé soldat en Algérie et Gilles le plus jeune, un rêveur littéraire.

    Dans cette demeure qui abrita plusieurs générations de Chassaing , le père est fatigué , ce qui l'attache encore à la vie c'est avant tout son fils Gilles , qu'il aime puissamment . Ce fils , si semblable physiquement et si différent dans ses goûts l'inquiète. 

    Suzanne , elle s'inquiète pour son aîné à qui elle a donné tout son amour et qui est en Algérie. c'est pour pouvoir le voir qu'elle a acheté une télé à crédit et invité quelques convives pour inaugurer ce grand moment !

    L'ensemble est très doux , très humain, très sensible . Les relations parent/enfant ,quelques soient les générations concernées, sont bien décrites , de même que la relation délétère entre Albert et Suzanne.Il y a un rapport au temps , être tourné vers l'avenir ou le passé, il y a même de vrais communistes !

    Le personnage d'Albert est particulièrement réussi , sorte de rustre qui se révèle peu à peu comme un homme extrêmement sensible,j'ai une grande tendresse pour lui.

    Seul le dernier chapitre et son versant historique me laisse un peu perplexe , je ne sais pas trop comment le rattacher au reste du roman.

    smilesmilesmile

     

    Un livre prêté par ma copine Eliane , merci cool

     

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  • Room

     

     

    Une mère et Jack , son fils, dans un espace réduit , vivent dans un monde fait de rituels et de la venue aléatoire "du grand méchant Nick" . On comprend assez vite que ses deux là sont enfermés et dépendants du grand méchant. Le monde de Jack est un tout petit monde , ouvert sur la télé et les histoires que lui raconte sa mère.

    Après avoir contrarier le grand méchant Nick, ils se retrouvent sans électricité alors que c'est l'hiver , pas d'eau chaude, pas de chauffage, pas de nourriture réchauffée, et des vivres qui commencent à se faire rares  avant que ne revienne le grand méchant.
    La mère comprend alors qu'il est temps de s'enfuir si elle veut sauver son enfant. Il  faut donc apprendre à Jack qu'il y a un monde dehors et le lancer dans un projet fou mais le seul possible celui de super Jack le sauveur ...

    Il y a la vie dedans , puis la vie dehors qui commence par ne pas être tout à fait dehors mais en clinique. L'adaptation à la vie hors de leur cellule est difficile , Jack qui a cinq ans n'a jamais rien connu que sa prison et sa mère, il a un long apprentissage à faire . Quant à sa mère , il lui faut revenir alors que la vie des autres a continué , retrouver un monde familial chamboulé , faire face à la presse et à ses années d'enfermement.

    Un roman qui parle du point de vue de Jack , son parler , sa vision du monde gardent une naïveté d'enfant qui adoucit l'histoire .

    Sur un sujet aussi scabreux et difficile  l'auteure réussit à tenir la distance, ni trop éloignée des victimes, ni trop larmoyant, ce sont deux héros qu'elle nous invite à découvrir.smilesmilesmile

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  • Le mois kiltissime , le swap

     

    Le kiltissime mois est terminé , il restait le swap .

    Cryssilda m'a envoyé un colis trop bien !!!!!

    De la lecture , deux étaient sur ma liste de livres à lire et tout pour l'heure du thé, le mug, le dessous de mug  et les petits gâteaux  écossais !

    J'ai déjà gouté bien sûr et découvert des saveurs étonnantes sur les chocolats gingers...

    Merci à elle pour l'organisation du mois et pour le colis .

    Au prochain mois !

    Le mois kiltissime , le swap  Le mois kiltissime , le swap  Le mois kiltissime , le swap

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  • Retour en Ecosse après le mois kiltissime!

    Eddie est de retour sur l'île de Stroma son île natale, son église , son pub, sa conserverie, sa distillerie. Sur l'île, les mentalités changent peu, et il se trouve confronté à l'autoritarisme de son père Roy .

    Un équipe de maçons découvre un squelette au cours de travaux ,la police du continent vient enquêter en la personne de Moïra , ex-amoureuse de'Eddie .

    La recherche de la vérité sera l'occasion de faire sortir quelques cadavres des placards et de contrarier ce très antipathique Roy !

    Un court roman , sympathique , les secrets insulaires déterrés , j'adore et puis il y a l'Ecosse alors !    smilesmilesmile

     

    L'île des hommes déchus  Guillaume Audru

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    Si j'aime les romans historiques je fuis les romans sur la seconde guerre mondiale ... je ne sais pas pourquoi , trop proche ... du coup j'ai longtemps hésité à me lancer dans un roman sur la Grande Guerre . Appréciant beaucoup l'auteur dans ces polars , je me suis finalement décidée et bien m'en a pris.

    Moins qu'un roman de guerre c'est un roman sur les survivants , sur la vie après la guerre. Le retour à la vie civile est difficile pour les soldats , leur place ont souvent été prises par d'autres pendant leur absence , que ce soit leur travail ou leur fiancée et eux mêmes marqués dans leur chair et leur esprit ont du mal à remettre pied dans cette vie .

    Par un concours de circonstances , deux soldats , Edouard et Albert , à la veille de l'armistice , se retrouvent à frôler la mort de très près . Cet évènement va lier leur destin , l'un se sentant responsable de l'autre . Edouard , bourgeois raffiné et artiste est devenu une gueule cassée , un monstre qui ne supporte la vie qu'au travers de la morphine. Albert , lui c'est le pauvre gars , petit gratte-papier sans ambition et peureux mais loyal .

    Soutenir la flamme de la vie chez Edouard est un lourd fardeau , jusqu'au moment où une étincelle s'allume , l'envie revient dans ce corps sinistré : un projet fou , une arnaque magnifique , une revanche ...

    Albert temporise , refuse et puis cède ...

    En parallèle , la vie de ceux qui n'étaient pas au front , de ceux qui ont su tirer parti de la guerre se déroule sur fond d'argent et de pouvoir , rien ne change .

    Un long roman, tout en sensibilité , les humbles , les petits comme Albert y sont racontés avec respect. Le côté déjanté d'Edouard et leur arnaque "pieds nickelés" donne un élan à l'ensemble qui évite la sensiblerie larmoyante .

    Un beau roman sur un sujet impossible ! smilesmilesmilesmile

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  • La première chose que l'on regarde Grégoire Delacourt

     

    Une rencontre improbable entre Scarlett Johansson et Arthur petit garagiste d'un coin paumé de France , mais Scarlett n'est pas Scarlett, intrigue qui sert de support à une rencontre entre deux êtres fragiles.

    Si parfois le pathos facile n'est pas loin, il y a aussi des moments de tendresse , la naissance d'un amour tout en nuances mais qu'elle désagréable manie de couper le récit par des apartés longues et trop fréquentes .

    Lecture pas désagréable mais je reste sur ma faim avec l'impression que cette histoire aurait pu être tellement mieux ...smilesmile

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  • L'amour pour représailles

     

    Arkansas , fin du XIXe siècle , les indiens sont chassés de leurs terres dans des conditions indignes . Pendant cet exode qui voit mourir des milliers d'entre eux certains décident de s'enfuir et de tenter de survivre loin des blancs. Hélas le malheur appelle le malheur , et un indien décide de se venger en décimant une famille de blancs . 

    Douze après le shérif Franck Lewis est sur le point de retrouver celui qui a tué une partie de sa famille, ivre de vengeance , il espère tuer le coupable. Mais les évènements prennent une autre tournure , en échange de la vie de sa cousine on lui donne la fille du coupable , une vie pour une vie ...

     Franck repart avec la belle indienne blanche à ses côtés mais passé l'attirance qu'il a pour elle , il ne sait quelle place lui donner ni même si elle doit avoir une place.

    Un roman court , dommage , j'en aurais bien repris , avec des aventures de cow -boys, un racisme anti-indien d'une force terrible , un passif entre les deux groupes qui parait ne jamais pourvoir être dépassé , une rencontre, un choc ,  entre deux cultures très différentes , tout cela anime le roman avec énergie . 

    Un seul regret ne pas avoir plus à  lire et une envie de lire et apprendre sur cette période .smilesmile

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  • L'enfer de church street

     

    Geoffrey Webb est pris pour cible par un malfrat qui en veut à son argent plus qu'à sa vie. Pas effrayé , Geoffrey propose un marché à son agresseur , il l'accompagne jusqu'en Arkansas et il lui donne son argent .

    Tout au long de la route Geoffrey livre ses confessions sur ce que fut sa vie. De ratage en ratage, se cache derrière cet homme qui parait bonasse, un effroyable criminel...

    Autant le dire tout de suite l'avantage premier de ce livre est d'être court et donc de se lire vite , il ne vaut pas plus. Les aventures de Geoffrey ne tiennent pas la route et n'ont même pas un côté pieds nickelés qui donnerait du charme .

    Je n'y ai trouvé aucun intérêt .

    L'enfer de church street

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  • La rousse qui oroyait au père Noël

     

    Un très court roman , une nouvelle presque , du genre romance mais pour la coup là vraiment au goût du jour , pas de gnan-gnan, de pauvres filles et de mecs riches , non juste l'histoire d'une fille qui arrive à quarante ans....

    Flamme, célibataire et abstinente depuis dix ans , sans vraiment l'avoir décidé , décide à la veille de ses quarante ans de s'offrir une semaine de vacances genre "club Med." 

    Dans ce lieu qu'elle a imaginé paradisiaque , elle lâche prise peu à peu et les rencontres se profilent à l'horizon ...

    Le plus de ce livre ? et bien c'est le ton ,un  humour caustique, un ton un peu cru et sans mièvreries pour parler de la lourdeur du manque d'amour et de sexe même quand on a une vie bien remplie.

    Pas un chef d'oeuvre mais à lire quand on n'a plus ni vingt , ni trente ans....et en plus il m'a fait rire , la scène chippendale notamment smilesmile

     

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