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En septembre direction les vastes plaines, à nous les cow-boys , le sud, New-York, bref direction les USA, avec un mois entièrement consacré à la (vaste) littérature américaine.
Mes lectures
Texas forever James lee Burke ici
Maine J.Courtney Sullivan ici
Casco Bay William G. Tapply ici
Avenue des géants Marc Dugain ici
A l'orée du verger Tracy Chevalier ici
Les dames du lac Marion Zimmer Bradley ici
Le dernier gardien d'Ellis Island Gaelle Josse ici
La dent du serpent Craig Johnson ici
Les fantômes du vieux pays Nathan Hill ici
Racines Alex Haley ici
L'arbre aux haricots Barbara Kingsolver ici
Le diable en personne Peter Farris ici
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Un homme d'un certain âge, vivant quasiment coupé du monde, voit débarquer chez lui, une victime et deux tueurs. Comme Léonard Moye est un homme que rien ne fait plier et qu'il décide seul sur ses terres, il élimine un des tueurs et amoche l'autre. Maya, la toute jeune femme qui était la proie, va trouver un havre de paix. Mais les tueurs ne lâchent pas l'affaire comme ça , Maya connait trop de secrets sur les liens mafia/politique . Mexico son souteneur, va mettre le paquet pour éliminer Maya.
Ce roman ça va vite, ça dépote, on ne s'ennuie pas, ça tire dans tous les coins et tous les coups sont permis.
Un livre qu'on ne lâche pas et qui en plus offre un brin d'espoir dans un monde de brutes !
Babelio challenge mauvais genre ici
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Ah ! L'été, le soleil , les petits oiseaux, les vacances et ..... le challenge pavé de l'été!!!!!
Le choix des genres, auteurs, thèmes est libre, seule condition imposée le livre doit faire au moins 600 pages
Organisé sur le blog : Sur mes brizées
Tout est expliqué ici et on peut y trouver les archives des années précédentes pour puiser des idées de titres.
Voilà , y'a plus qu'à .... sortir les gros livres que l'on n'a pas le temps de lire dans l'année . Bonnes lectures
Suivi
L'enfant du lac Kate Morton ici
Le médecin d'Ispahan Noah Gordon ici
La cathédrale de la mer Ildefonso Falcones ici
Angélique marquise des anges Anne Golon ici
Les misérables tome 1 Victor Hugo ici
La mémoire est une chienne indocile Elliot Perlman ici
Les cavaliers Joseph Kessel ici
Les fantômes du vieux pays Nathan Hill ici
Maine J.Courtney Sullivan ici
Les Pardaillan Michel Zevaco ici
Racines Alex Haley ici
Bilan
Ravie d'avoir participé encore une fois à ce challenge qui m'amène à retourner vers des formats longs que j'ai tendance à bouder le reste de l'année.
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C'est un long roman qui retrace la vie d'un esclave africain et de sa descendance. Une belle première partie, nous parle de l'Afrique noire, de la Gambie, d'une vie traditionnelle dans un village. On y voit grandir Kounta, jusq'au jour où il est capturé et vendu comme esclave.
Commence alors pour lui, comme pour tant d'autres, l'horreur de la traversée, la violence gratuite, le non respect de sa personne, les humiliations. Une fois en Amérique, il n'a qu'un but, s'enfuir. Il ne renoncera pas facilement mais, après quatre tentatives, il se retrouve amputé d'un pied. Il change de plantation pour un lieu où il sera mieux traité, mais il lui faudra beaucoup de temps pour s'installer dans cette vie d'esclave . Marié et père d'une petite fille, il décide de maintenir l'Afrique en elle, en lui racontant son pays, sa famille et lui demande de transmettre de génération en génération son histoire pour que les siens sachent d'où ils viennent et ne soient pas sans mémoire comme la plupart des autres esclaves.
C'est ainsi que l'on verra des petits bouts de l'histoire de Kounta transmise de parents à enfants, jusqu'à l'auteur lui-même, qui finira par raccrocher les bribes de l'histoire familiale aux éléments de recherche historique qu'il a menée pour construire ce roman.
J'ai adoré la première partie, la vie en Gambie, qui m'a fait penser à Ségou de Maryse Condé que j'ai lu il y a déjà un bon moment. La vie de Kounta l'esclave est très prenante, non seulement pour les violences qui lui sont faites, mais aussi pour la souffrance morale qu'il vit à abandonner sa culture et à accepter sa condition.
La succession de générations m'a un peu perdue même si on en apprend beaucoup sur la vie des plantations et les enjeux politiques de la guerre de sécession. Cette partie ressemble plus à ce que l'on connaît de la vie sur les plantations , avec l'attachement ambigu à la famille blanche , les esclaves de maison et ceux des champs , la guerre de sécession.
Dans l'ensemble ce fut une bonne lecture, même si j'ai nettement préféré la partie consacré à Kounta.
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Etonnant roman qui donne à voir un personnage complexe, Pauline Dubuisson, personnage réel, condamnée pour le meurtre de son fiancé. L'auteur nous amène à une relecture du destin de cette jeune femme. Il n'en fait pas une héroïne de saga sur laquelle le sort s'acharne stimulant la pleureuse qui sommeille en nous, mais il en fait un personnage de chair et d'os qui se cogne à l'histoire et à la morale sociale de son temps , qui se cogne et qui se fracasse.
Sa vie d'enfant de petite bourgeoisie, brillante intellectuellement n'aurait jamais du la conduire à ce destin. La guerre en tuant ses frères a plongé sa mère dans une dépression grave qui déverse dans la vie de la toute jeune fille qu'elle est. Sa vie "de femme" va bien mal commencer dans une époque où la liberté sexuelle n'est pas à l'ordre du jour. Sa relation avec un médecin allemand , achèvera de jeter sur elle le discrédit. Les hommes et les femmes si prompts à juger, jauger les autres "donneront" le meilleur d'eux mêmes au cours de la journée de tonte de la traitresse...
Car finalement,le plus grand crime de cette femme semble bien être sa sexualité. Qu'elle ait maitrisé ou non sa vie sexuelle, peu importe , elle est la femme qui tend la pomme, la femme qui fait peur aux hommes , celle que les autres femmes envient et rejettent, la sorcière, l'infâme, la prédatrice...
C'est sans doute la grande force de ce roman, que d'inscrire Pauline Dubuisson , qui n'est pas particulièrement sympathique, dans cette longue lignée de femmes pour qui il n'y a de rédemption que par le feu, la lapidation, ou tout autre moyen provocant grande souffrance et détruisant ce corps sexué.
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Les romans de cape et d'épée n'ont jamais fait partie de mes lectures mais comme j'ai décidé de passer outre mes à priori littéraires, je me suis lancée dans Pardaillan et bien m'en a pris.
Pardaillan c'est une lecture tornade. Rien ne résiste aux Pardaillan , père et fils . Rambo, peut aller prendre des leçons, les Pardaillan n'ont peur de rien et résistent à des ennemis plus nombreux et mieux armés . Il y a du Asterix chez ces deux là, leur plus grande force est la ruse mais ils sont sans potion magique . Sans contrainte, ils choisissent leur cause et défendent la veuve et l'orphelin plus que le noble fielleux. Il y a de l'anar chez ces gens là, de l'anar à la Brassens , libres de leur pauvreté, libres de ne rien avoir et d'en faire une force.
Ils me rappellent Fanfan la tulipe, grand bagarreur, buveur et trousseur de jupons. Chez les Pardaillan on trousse peu mais on boit avec outrance et l'on se goinfre sans souci de son cholesthérol .
La période historique qui sert de fond à la trame des aventures des Pardaillan, ( autour de la St Barthélémy) est riche en complots, trahisons, délations et autres coups bas qui font le charme des gens de pouvoirs . Catherine de Médicis intrigante magnifique et sans limite, attise les feux, poussent les uns, contrôlent les autres sans jamais faillir . C'est l'occasion de revoir les guerres de religions entre protestants et catholiques et de se souvenir que d'inquisition en massacres d'huguenots, sans compter les conversions forcées de par le monde, le message de tolérance du Christ a été souvent perdu par les représentants de la religion catholique.
Une très looongue épopée, un roman feuilleton, qui s'étale sur dix volumes, mais réunis ici en trois , dont je n'ai lu que le premier....qui fait malgré tout ses 1300 pages! Un roman jouissif , bavard, coloré, enjoué, dans une langue un peu passée mais fort agréable à lire, bref un vrai plaisir de lecture.
babelio multi défis 47. Un livre choisi sur l'île déserte d'un autre challenger Pancrace
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Deux hommes, Son Holland et Hugh Allison s'échappent du pénitencier de Louisiane , un e Louisiane encore française puisque l'action se situe dans les années 1830.
Poursuivi par les gardiens du pénitencier, les deux fugitifs mettent tout en oeuvre pour leur échapper. Se sentant cernés, ils décident de rejoindre l'armée de la révolution texane.... car il fut une époque où les Mexicains avaient la main mise sur les états du sud et tenaient la dragée haute aux Américains....
Dans ce court texte, on découvre un pays encore en formation, des terres peu avenantes, des indiens, des bandits et ces deux hommes qui bien que très différents vont tracer un beau sentier d'amitié entre eux.
Une ambiance particulière, deux héros attachants, une poursuite, une guerre, de quoi faire un western bien typé et agréable à lire .
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Le père Kelleher a gagné un jour un terrain au bord de mer dans le Maine. Le bungalow construit avec ses frères a vu grandir ses enfants, puis les petits enfants et même les arrière-petits enfants y viennent. C'est la maison de famille dans toute sa splendeur, celle qui réunit, été après été, les différentes générations et les différentes branches d'une famille.
Les Kelleher ne sont ni pire ni mieux que tant de familles. De souche irlandaise, le père et surtout la mère sont pétris par l'église catholique et donc par la culpabilité, la faute et le péché... Chez la mère qui cache, un acte, pour elle impardonnable , l'église est son pilier, son réconfort même si elle met peu en pratique dans sa vie familiale les principes de pardon et de générosité... Empétrée dans la religion et une époque où les femmes étaient faites pour être mariées et avoir des enfants, elle a abandonné son espoir d'une vie autre, pour rejoindre ce dont elle ne voulait pas vraiment. Si l'on y ajoute l'alcool on comprend le caractère colérique et mesquin de cette femme .
Le récit est fait par quatre femmes de la famille, l'aïeule, sa fille et sa belle-fille et une petite fille. Les hommes ici n'ont pas grande place, si ce n'est le père, ils s'inscrivent dans le décor sans jamais être tout à fait essentiel à l'histoire .
Les histoires de famille sont là, toujours un peu plus enkystées au fur et à mesure du temps, chacune jouant sa partition, ressassant ce qui permet de se justifier, les non-dits des unes côtoyant les excès verbaux des autres, personne ne réussissant à faire un pas de côté pour mieux regarder l'autre.
Ah, les jolies névroses que l'on se transmet dans les familles....
C'est un roman agréable à lire et qui sans être d'une ampleur exceptionnelle offre une belle palette des sentiments familiaux et un regard sur les changements intervenus dans la vie des femmes en quelques générations.
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Ah! Chouette un nouveau héros récurent de polar , et quel personnage, il fallait y penser , utiliser un amnésique comme enquêteur....
Stoney Calhoun a tout oublié de sa vie d'avant depuis qu'il a été touché par la foudre il y a sept ans. Quelques bribes de souvenirs émettent de très légères ondes qui chatouillent sa conscience mais rien qui lui permette de vraiment savoir qui, il fut!
Pragmatique, puisque sa vie précédente a disparu, il vit sa nouvelle vie sans complexe et s'adonne à ses plaisirs,à savoir, son amoureuse, son chien et la pêche. C'est un homme solitaire, qui vit dans un coin perdu du Maine, un peu hors du temps . Comme il faut bien gagner quelques pièces, il accompagne sur son bateau, des gens qui souhaitent une partie de pêche.
C'est au cours d'une sortie avec un touriste qu'il accoste sur une île où il trouve un cadavre brûlé. Bien que souhaitant se tenir en dehors de cette enquête, il va collaborer avec son ami le shérif.
C'est une bonne enquête, bien menée, un polar de qualité avec une très belle place à la nature, mais le plus grand plaisir c'est de découvrir Stoney Calhoun . Aucun doute, je vais tenter d'autres romans avec ce Stoney qui a toute ma sympathie .
Challenge mauvais genre ici
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Un homme, Al Kenner, emprisonné, un géant de 2,20m , livre le récit de sa vie . Cet homme a tué ses grands-parents. Il a été interné puis considéré comme guéri et remis en liberté. Avec cette deuxième partie de vie, il a essayé de faire au mieux mais il est retombé encore plus violemment du côté où il penchait. Cet homme a réellement existé et fait partie des grands meurtriers des USA.
Le mal est-il tapis en lui comme le pense sa mère ou a-t-il été savamment semé par cette même mère, l'auteur évite bien de se prononcer. C'est une des forces de ce roman, soulever un coin du drap qui cache cet homme, nous montrer, puis reposer, soulever le drap à un autre endroit sans jamais nous montrer la totalité de l'âme du géant. Peut-on d'ailleurs jamais montrer le tout d'un être humain....Al Kenner est un individu qui a souffert, souffre et fait souffrir. Très détaché des affects, se réfugiant derrière son intelligence et une certaine morale (aussi curieux que ça paraisse), il n'est pas très facile à apprécier .
Circonstances atténuantes et perte de toute humanité dans ses actes se suivent et se heurtent , Du coup on oscille entre un élan de sympathie et une franche répulsion.
L'auteur ne ménage pas le lecteur, non seulement par les actes relatés mais surtout par le balancement de sentiments qu'il fait naître. Je découvre cet auteur avec ce titre et je sais que je lirais d'autres titres de lui car la lecture de ce livre fut d'une certaine manière, envoutante .
Challenge Mauvais genre Babelio ici
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