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Le charretier de la providence Goerges Simenon
Maigret ce n'est jamais bien gai, là on atteint un summum de déprime !
Si l'on connait la chanson de Brel "l'éclusier" on peut la mettre en toile de fond pour mieux goûter la pesanteur et la tristesse de ce petit roman.
Dans le monde des écluses, des mariniers, des charretiers sur la Marne aux alentours de Paris, la pluie, la boue, une vie rude, loin des images d'Epinal que l'on nous vend pour caboter sur les canaux l'été. Qui voit encore les efforts fournis par les hommes et les énormes chevaux de trait sur les chemins de halage qui sont devenus nos lieux de balade... Retour en arrière, c'est dans ce monde que l'on retrouve une femme morte et là à Maigret de jouer.
Ce roman me fait penser à René Fallet, j'aime ces écrivains des petites gens qui donnent vie à des personnages quasi invisibles et tout à fait oubliés à notre époque.
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Commentaires
Simenon est une de mes grosses lacunes ! J'ai commencé sa découverte l'année passée avec La fenêtre des Rouet, et compte bien continuer, notamment à l'occasion du mois belge en avril.