• Le vestibule des causes perdues Manon Moreau

     

    Avec ce roman me voilà de retour sur le chemin de Compostelle ,il m'appelle, il m'appelle....

    Si dans le récit de Ruffin , Immortelle randonnée, le récit était autobiographique et assez technique, ici on est dans la fiction, une fiction crédible et agréable à lire.

    Des personnages , hommes , femmes , d'horizons divers, de tous âges , se croisent et se rencontrent peu à peu tout au long de ce chemin .

    Tous sont cabossés , la vie a imprimé ses marques plus ou moins fort sur chacun. Ils trainent leur(s) boulet(s), symbolisé(s) par cette pierre que l'on promène dans son sac et dont on se déleste au cours du voyage.

    Ce chemin ,cette longue et pénible marche , c'est bien sûr retrouver le sens de l'essentiel , alléger son sac au sens propre comme au sens figuré.

    Les personnages présents sont tous attachants avec leurs faiblesses pendues autour du cou comme un lourd fardeau . Ils sont partis parce que comme le dit l'un d'entre eux , il fallait faire quelque chose , quelque chose pour survivre , quelque chose pour vivre avant d'être englouti par la douleur, quelqu'elle soit! Et ils marchent  et ils souffrent  et ils se réveillent peu à peu, disponibles de plus en plus à la vie .

    Evidemment c'est un roman alors les choses se terminent mieux que dans la vie , le chemin de Compostelle ce n'est pas les miracles de Lourdes mais quand même , quand même il est bien tentant ce chemin ... ou un autre ...

    smilesmilesmile

     

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