Pas de roman cette fois ci mais un témoignage partisan qui m'a permis de découvrir la guerre contre Daech loin de la télévision et au plus près des Kurdes.

La guerre c'est la guerre, on ne trouvera pas d'enjolivement dans ce texte , les morts sont bien morts. La guerre réclame du sang et il n'y a pas de guerre propre comme en rêve les occidentaux même si, comme le suggère l'auteur, il y a des guerres plus sales... La différence essentielle tient aux objectifs et à la conduite des hommes et des femmes.

Les femmes Kurdes combattent à l'égale de leurs homologues masculins.Elles sont respectées par leur armée et craintes par leurs ennemis. Elles sont la preuve tangible du choc des valeurs qui opposent deux groupes: les combattantes Kurdes et les femmes voilées et burkatisées de Daech.

Les Kurdes représentent les valeurs démocratiques chères aux occidentaux. Pour autant ils sont peu soutenus , les occidentaux tergiversant avec une Turquie louvoyante , plus prompte à utiliser Daech pour contrer les Kurdes qu'à les aider.

Ce livre exprime la force des Kurdes qui veulent défendre la démocratie, la laïcité et la pluralité religieuse dans un système politique où ils pourraient être autonomes.

L'auteur est pro-kurde et son regard est partisan. Il offre néanmoins un éclairage sur ce qui se passe dans cette région bouleversée et les enjeux qui s'y jouent .