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Où passe l'aiguille Véronique Mougin
Pour un enfant juif qui grandit en Hongrie pendant la seconde guerre mondiale, la vie réserve des moments de pure terreur. C'est ce que va découvrir Tomas.
On le découvre quand il en est encore à refuser le modèle paternel, non il ne veut pas être tailleur, non il ne veut pas être bien élevé, non sa mère n'est pas sa mère , non et non. Enfant buté, peu obéissant mais malin et débrouillard, il heurte sa famille et refuse de leur montrer de l'affection. Sa grande colère c'est d'avoir découvert par hasard, que sa mère n'est pas sa mère. Pourtant bientôt d'autres difficultés se présentent. La famille et des familles amies se retrouvent dans ces trains qui les mènent dans les camps. Qui vivra, qui mourra, comment survivre, comment tenir et comment quand on en sort on n'en sort pas, envahi par des absents beaucoup trop présents.
Un roman qui se lit sans difficulté car le personnage principal est attachant, poulbot parisien avant même de connaître Paris. Je ne suis toujours pas friande des récits entrecoupés de plusieurs voix et celui-ci en comporte. D'autre part j'ai lu des romans sur le sujet qui , me semble -t-il avaient plus de gravité et m'ont plus touchée. C'est un roman bien mené certes mais il me manque quelque chose .
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Commentaires
Le titre est en tous cas joli... mais vu tes bémols, je passe !
Oui un peu léger... Côté hogrois je préfère : Etre sans destin Imre Kertesz ici