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Quo Vadis Henryk Sienkiewicz
Une plongée de 700 pages dans la Rome de Néron, plongée dans laquelle on ne reprend son souffle qu'à la dernière page!
Néron, l'empereur fou, celui qui brûla Roma, voilà l'image qu'il me restait de cet homme et de cette période . Image édulcorée d'un tyran qui tua mère, frère et femme et tant d'autres, qui se croyait poète et musicien et s'avère un homme fou de sang et d'orgies et encore plus fou de lui-même.
Rome donc, ses excès, ses esclaves, ses jeux et une petite secte amenée à s'agrandir, les Chrétiens. Sur fond de décadence romaine, ce roman nous livre le récit des premiers Chrétiens de Rome, encadrés par deux apôtres Pierre et Paul. Les paroles sur la promesse d'une vie éternelle, le pardon, la simplicité, le respect de chacun, entrainent de plus en plus d'hommes et de femmes dans leur sillage alors que Rome la décadente tombe en ruines.
C'est au travers d'une très belle histoire d'amour, celle du soldat romain et de la belle otage chrétienne que le lecteur traverse l'Histoire.
Excellent roman d'où je ressors toujours athée mais attendrie par ces premiers Chrétiens, effarée par la folie sanguinaire d'un homme et de sa cour et admirative du travail de l'auteur!
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Commentaires
Patrice l'a lu et en a fait un billet très tentant en mars, ton avis me donne encore plus envie de le découvrir.
Ca vaut le coup!