Après la lecture de deux mauvaises romances , sur lesquelles je ne ferai pas de billet , j'ai eu envie d'en lire une d'un auteur valeur sûre...J'ai donc choisi un titre de Jill Shavis dont j'avais déjà lu :Irrésistible.

Lucky Harbor petite ville au bord de l'océan vit en circuit fermé où chacun connait son voisin , le voisin du voisin..., Seul inconnu, celui que l'on nomme "Beau gosse"qui s'est installé ici depuis quelques mois et ne cherche pas à sympathiser avec les autochtones.

Il faudra une tempête pour que Beau Gosse trouve la route de trois filles, trois amies, amatrices de chocolat . L'une d'elle , l'infirmière Mallory saura capter son attention.

Mais Ty( Beau Gosse) tient farouchement à sa solitude et traine des blessures mal cicatrisées ,quant à Mallory , elle sort du rôle de gentille qui lui colle à la peau pour se lancer à la tête de son Bad Boy....

Etc, etc.... c'est une romance , rien de très nouveau dans celle-ci, du classique, des personnages trop beaux pour être vrais , une fin forcément heureuse et sirupeuse , de la guimauve vanille-fraise , pas un chef-d'oeuvre mais une honnête romance .

Dans le fin fond de la Géorgie (prendre une carte des USA et réviser sa géographie...) vivent depuis plusieurs générations  les Burroughs .

Hors la loi, violents, attachés à leur montagne,ils se transmettent un héritage fait,de terres, de contrebandes passant de l'alcool à la drogue et de pouvoir. Dans cette famille de mâles, il ne fait pas bon être fille, ni sensible , les conflits se règlent à coup de fusil sans autre forme de procès.

Pourtant la dernière génération des Burroughs est divisée, Clayton est devenu shérif , acte de haute trahison pour son frère qui l'a renié.

Arrive Holly, un agent fédéral , qui vient pour tenter de trouver une solution à l'amiable avant de détruire le monde des Burroughs. Clayton se charge donc d'entrer en contact avec son frère et de tenter de lui faire entendre raison....

Un excellent roman qui nous peint un monde de bouseux tout à fait crédible, violents, alcoolisés, vivant entre eux avec leurs règles sur des terres dont ils ont fait leur royaume et une intrigue qui se noue peu à peu dans un joli jeu de manipulation , le tout agrémenté d'une fin féministe (?)  et d'une grande envie d'avoir une suite !

Voilà ma liste de lecture pour le mois anglais , j'espère lire au moins ceux-là , plus peut-être .... Il me manque un polar , je n'ai pas encore choisi.

Barbara Pym , Des femmes remarquables 

Mary Wesley, Les raisons du coeur 

Tom Sharpe, La grande poursuite 

Thomas Hardy, Loin de la foule déchaînée

Jeanne Champion La Hurlevent 

Cette année Lou de" my Lou book"  (re)lance un challenge avec pour thème les British Mysteries  policiers et fantômes y ont leur place .

Elle vous explique tout ici 

Alors comme j'ai prévu un voyage en Irlande cet été, je me lance dans ce challenge qui m'amuse d'avance , nos amis anglais savent si bien faire avec ce thème  .

Donc si vous êtes tenté , il y a une année pour lire et se régaler parmi les mystères de la Tamise et d'ailleurs .

J'avais adoré "Le dernier lapon" et je craignais d'être déçue par le roman suivant  et bien pas du  tout , j'y ai retrouvé la même qualité .

Nous revoilà en Laponie , c'est le printemps et la transhumance des rennes commence. Cette transhumance pose des problème de vie commune entre éleveurs et non-éleveurs. Les rennes doivent traverser la ville de Hammerfest où l'économie est plus tournée vers le pétrole que vers les rennes.

Dès le premier voyage des rennes un accident a leiu, un jeune éleveur Sami meirt noyé. Klemet et Nina , les policiers de la police des rennes sont en charge de cet accident . L'oncle de Klemet lui fait parvenir des photos du jour de l'accident qui questionne sur la nature de la mort du jeune Sami, accident ou  non.

D'autres mort vont s'accumuler et amener les deux enquêteurs au-delà de leur simle rôle de police des rennes.

Une enquête longue, riche et documentée qui nous amène à percevoir les changements de vie qui ont lieu et l'influence des pétroliers et les moyens qui ont été employés pour exploiter les ressources en mer.

Je suis assez époustouflée par la capacité de l'auteur  à maintenir le suspens et mon attention dans un environnement où à priori, il n'y a pas grand monde en dehors des rennes et de trois touffes de lichen ! 

Les informations distillées sur les deux partenaires les rendent plus attachants et j'apprécie leur art de la communication "silencieuse" ...

Ravie par cette nouvelle lecture j'attends le retour des rennes et de leur police avec impatience! 

Deuxième rendez-vous avec Nicolas Lebel,  après "Le jour des morts  ", "L'heure des fous" m'a permis de retrouver la fine équipe qui entoure la fabuleux commissaire Merlicht . 

Merlicht c'est un bonheur de commissaire à la française, une réincarnation des "Tontons flingueurs" à lui tout seul, une langue fleurie, colorée, argotique, parigote : un régal ! 

On en apprend un peu plus sur Dos Santos et Latour , vu qu'en fait c'est le premier tome de cette série.

Une enquête qui nous amène dans le monde des exclus, exclus qui s'organisent tel Robin dans les bois autour de Paris , volent aux riches pour donner aux pauvres mais pas seulement ...

Et l'on suit Merlicht , bougon, fumeur invétéré, misogyne qui ne semble pas bien fin et pourtant lui et sa petite équipe vont être  très efficace;

A lire sans modération, je deviens une fan de Merlicht et de son auteur !

En juin c'est le mois anglais!

La littérature anglaise est à l'honneur , des propositions de titres , de lectures communes etc ... Tout est ici sur le groupe FB  .
Les organisatrices : Cryssilda  et Lou.

Alors sortons nos meilleurs thés  et une pile de romans anglais et en route pour  l'Angleterre en juin!

PS: Cryssilda vous explique tout ici     

Pour ma première participation au mois belge j'ai lu quatre romans .

Ma vraie découverte a été Simenon , d'une part je le pensais Français ... d'autre part je ne voyais que Maigret derrière Simenon et bien j'ai tout faux ! Simenon est Belge et il a écrit bien d'autres textes que les  enquêtes de Maigret. Je compte bien continuer à découvrir cet auteur à la plume efficace.

Un grand merci aux organisatrices : Anne et Mina 

Anne est à l'hôpital où elle se meure d'un cancer. Sa fille Jeanne vient la voir régulièrement. Elle vient de se séparer de son compagnon après une I.V.G. décidée unilatéralement. Elle est trop accaparée par la maladie de sa mère pour donner la vie , c'est ainsi qu'elle le ressent.

Noël approche , le dernier Noël d'Anne . C'est alors que surgit  du passé un ancien amoureux d'Anne, un amour dont elle n'a jamais parlé à sa fille , une histoire d'amour inachevée ... ( une pensée pour la chanson de Brassens : Les passantes qui évoquent merveilleusement le sujet )

Les récits des personnages se croisent pour raconter le passé mais aussi l'amour et la mort . 

C'est un roman ambigüe ,ainsi le personnage de la mère qui apparaît comme une personne courageuse et une mère exceptionnelle s'avère avoir de sacrées failles et avoir un peu manipulé son entourage . A l'inverse le père qui est accablé de pas mal de défauts est moins noir à la fin . 

Ce n'est pas un roman renversant mais ça se lit.

Un chien , un gros chien ,qui ressemble à un ours fait irruption dans le jardin d'une banlieue chic de Los Angeles. Autour du chien une famille , le père , la mère , les enfants qui sont de grands ados/jeunes adultes . Le père qui est la narrateur de cette histoire est écrivain, un écrivain peu brillant mais un bon scénariste . Crise de la cinquantaine ou pas cet homme est perdu dans une vie qui ne lui ressemble plus vraiment mais qu'il n'arrive pas à quitter .

Le chien s'avère être un drôle d'animal, en dehors du fait d'être homosexuel et de sauter sur tout ce qui est mâle ,il attire des mésaventures qui réjouissent plutôt le narrateur .On suit les aventures du chien et de son maître qui se déroulent dans une joyeuse pagaille.

J'avais lu  sur ce livre de bons avis . J'ai apprécié les premiers chapitres mais j'ai trouvé que le rythme ne tenait pas la longueur , c'est pourtant un court roman . je n'en garde pas un souvenir inoubliable sans que ce soit pour autant une lecture désagréable.