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Un polar écossais dans le cadre du mois kiltissime , avec un personnage de flic nouveau pour moi :Laidlaw.
Un père vient annoncer la disparition de sa fille au commissariat .Laidlaw reçoit cet homme mais il est encore un peu tôt pour lancer des recherches ....qui ne seront pas utiles: la jeune fille est retrouvée , violée et morte!
L'enquête commence . L'affrontement entre deux inspecteurs Laidlaw et Milligan est tempéré par Harkness qui fait le tampon entre les deux . Les façons de faire de Laidlaw sont particulières et bien souvent déroutantes pour le jeune Harkless.
Pendant ce temps le père de la victime a lancé aux trousses du meurtrier un contrat afin que celui-ci soit tué sans autre forme de procès. Cela nous permet de descendre du côté de la pègre et des plus ou moins grand barons du banditisme et de tâter de leur code de l'honneur .On sait tout de suite qui est le meurtrier , l'intérêt de l'enquête ne se situe pas là , mais à suivre le cheminement tortueux du très torturé Laidlaw , flic complexe s'il en est .
Le duo de flics Laidlaw/Harkness fonctionne bien et c'est un des atouts de ce roman, je trouve par contre l'enquête un peu molle ...
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Aujourd'hui c'était guimauve écossaise !!! Bref une romance, avec Highlander grand et fort !
Guerre des rois , Edouard d'Angleterre veut mettre la main sur l'Ecosse et faire plier les chefs de clans écossais . Les divisions internes entre clans facilitent les manipulations mais Robert Bruce veut résister à Edouard et unifier l'Ecosse . Il décide de créer une sorte d'armée des meilleurs guerriers Highlanders pour mener une guerre de "pirates" ....
Tormod Macléod est approché pour rejoindre , voir conduire cette armée , mais le seul souhait de celui-ci est que son clan vive en paix. Fraser vieil écossais , aigri , piège Macléod en envoyant sa fille Christina dans son lit . Piégé Tormod doit épouser la jeune fille . De ce mariage , que peut attendre la jeune mariée, ...
Un roman bien mené , avec des batailles , des complots , des trahisons... Et l'amour bien sûr!
Le très grand , très fort , très viril Tormod se refuse à donner trop de place à sa sensuelle petite femme. Il estime que sa place de chef de clan ne lui permet pas de "s'attendrir". Christina a donc fort à faire pour faire craquer son Higlander de mari ...
C'est un bon roman guimauve , les personnages correspondent certes au genre mais ne sont pas dénués d'intérêt et la partie historique est bien vue .
Et en plus chance ! il y en a toute une série de ces chevaliers ...de la lecture en perspective !!!
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Bien que rangé au rayon polar , il ne faut pas compter sur le vague meurtre qui sert de déclencheur pour trouver de l'intérêt à ce livre ....
L'intérêt c'est le road movie dans lequel se lancent quatre vieux messieurs , pas mal vieillis et pour l'un en toute fin de vie . Les voilà partis sur les traces de leur jeunesse , quand ados ils avaient fugué et étaient partis à Londres .
1965, c'était l' époque sexe , drogue and rock and roll . C'est vers ce monde que partent les cinq garçons , chacun a ses raisons , leur rêve est commun, devenir un grand groupe de musique . La gloire les attend à Londres , ils en sont certains comme on peut l'être à vingt ans !
Et les voilà partis , pieds nickelés , pas dégrossis , pas aguerris face aux problèmes de la vie . Dès le départ on se rend compte qu'ils ne sont pas outillés pour l'aventure . Qu'importe leur fougue les emporte , rien ne leur fait peur ou plus exactement rien ne les fait renoncer à leur rêve.
Les embuches s'accumulent , les soutiens sont douteux , la gloire s'éloigne et certains se perdent dans les paradis artificiels de l'époque , il faut rentrer mais tous ne rentrent pas....
2015 , la vie n'a pas épargné les héros d'hier. Leurs rêves ont été rangés tout au fond du placard . De gloire il n'y a plus , reste une petite vie , étriquée ,racornie et dans laquelle aucun ne se sent bien . La découverte d'un cadavre , la médiocrité de leur vie , le cancer de l'un d'entre eux les décident à repartir , fuguer une nouvelle fois ....
J'ai trouvé les personnages émouvants et le Londres des années 65 , musique, drogue , expériences diverses très convaincant . Il y a aussi quelques facilités mais l'ensemble est agréable à lire.
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XVII e siècle , l'Ecosse se déchire entre deux religions et deux rois . Là-haut dans les Highlanders, une jeune femme, Corrag, est emprisonnée . Accusée de sorcellerie parce qu'elle a assisté au massacre de Glencoe , elle croupit dans une prison sordide.
C'est là que le révérend Leslie vient la rencontrer. Irlandais, il espère obtenir d' elle, des renseignements sur le massacre. Il vient jour après jour écouter "la sorcière". D'abord , hostile à la jeune femme , il se laisse peu à peu emporter par le récit de Corrag.
Corrag est une enchanteresse , elle parle et l'on entend les oiseaux , on se baigne dans la rivière , on sent la neige tomber sur nos épaules ...
Elle parle de la vie , du respect de la vie , du bien et du mal . Elle sait voir la beauté du monde dans la moindre parcelle de vie .
C'est un magnifique récit , poétique et philosophique , qui nous fait découvrir une Ecosse rude certes mais tellement belle !
Un livre dont je ne dirai pas plus , il faut le lire et savourer ....
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Un joli mois de novembre tourné vers le Québec avec :
Une découverte avec le polar de Michaud , des retrouvailles avec Le goût du bonheur (Florent) et un inclassable Griffintown , tout en délicatesse dans un monde dur, voilà mes trois préférés du mois . J'ai engrangé un lot de titres qui semblent alléchants et j'espère ne pas attendre novembre 2016 pour en lire !
Un grand merci aux organisatrices et à l'année prochaine .
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Le bonheur , il en est souvent question dans ce volume, celui qu'on perd , celui qu'on se refuse , celui qu'on attend .....
Adélaïde a bien du mal à remonter la pente après le décès de Nic. Quelle place lui accorder alors qu'il n'est plus là et pourtant tellement présent .... Heureusement elle peut compter sur des appuis solides , dont le plus ancien, son ami de toujours, Florent. Elle fait face , reprend son rôle de mère , celui de chef d'entreprise mais le temps sera long avant qu'elle ne s'autorise à vivre .
On retrouve tous les personnages qui tournent autour d'Ada: Fabien et Jeanine , la tante Germaine qui découvre l'amour sur le tard, Reine et la folie de Pierre .....De folie il sera longuement question dans ce volume , celle de Kitty , celle de Pierre ..... Ce volet est aussi celui ou les uns et les autres se posent des questions sur ce qui aurait pu être évité, sa part de responsabilité .... et l'on rejoint gentiment les choix de Léa qui s'oriente- au grand désespoir de sa mère- vers la psychanalyse .
C'est aussi dans celui-ci que Florent va évoluer par rapport à son homosexualité, accepter qui il est et s'autoriser lui aussi au bonheur même si il passe par de très mauvais moments ....
Plus de mille pages que je ne vais pas résumer car l'histoire est foisonnante , les réflexions des héros riches et les amorces de changements sociaux importantes : le statut des femmes , l'homosexualité , le statut de la langue québécoise .....
Mille pages où j'ai souvent pleuré ( mais j'ai l'émotion facile ! ) , corné quelques pages pour relire quelques pensées bien dites , donc mille pages de plaisir que j'ai englouti en peu de temps . Seule la partie psychanalyse de Léa m'a moins passionnée
De cette trilogie je garde le goût du bonheur ....de lire !
Bien sûr c'est très romancé et tout n'est pas crédible à commencer par la grandeur d'âme d'Adélaïde et les bonnes dispositions de son entourage à son égard , mais l'ensemble est plus qu'agréable à lire , sans compter le plaisir de voir évoluer moeurs et mentalités tout au long de cette délicieuse saga.
Une belle ballade au Québec !!!!
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Et oui les kilts qui volent aux vents , le whisky , la lande, les fantômes et la panse de brebis farcie c'est pour bientôt !!!
Cryssilda lance même un swap écossais de Noël !
C'est pas beau ça !
Pour en savoir plus c'est là : facebook kiltissime ou là cryssilda
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XIX siècle , Québec , une femme au chevet de son mari se confronte à son propre passé .
Sous des dehors lisses de femme bienveillante au chevet de son mari , Elisabeth cache un lourd passé. Mariée une première fois , très vite , très mal à un homme immature , buveur et violent elle trouve refuge chez ses tantes . C'est là qu'elle fera connaissance du Docteur Georges . Etranger à la ville , ancien ami du mari, il découvre la triste réalité de cette femme meurtrie et un amour impossible se noue entre ces deux là .
Ce sont tous ces moments , tous ces tourments, toute cette passion que revit Elisabeth alors que la mort rode autour de son second époux.
A moitié folle et tout à fait hystérique , elle livre un de ces grands récits d'amour et d'amants perdus succombants à leur passion . On imagine sans difficulté , qu' au XIXe siècle dans une société toute Victorienne et sous la houlette de l'Eglise , la passion n'était pas bien vue...
L'écriture a un rythme particulier qui nous transmet les rêveries d'Elisabeth et le côté tumultueux de sa passion si proche de la folie .
Je n'ai pas réussi à éprouver de proximité pour les deux amants , pas plus qu' à me sentir emportée par cette histoire , sans doute déroutée par le rythme de l'écriture je suis restée à distance de ce récit .
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Gus et Abel , deux paysans "à l'ancienne" ,célibataires, isolés, taiseux , deux fermes proches où rien n'a évolué depuis ...l'arrivée de la télé ?
L'hiver est là , la neige recouvre peu à peu les alentours des deux fermes , pour tenir les travaux de la ferme , l'entretien des bêtes , voilà ce qui tient debout Gus. C'est en tournant dans ses champs que Gus entend du bruit et voit du sang du côté de la ferme d'Abel. De là , il cherche à ne pas penser , ne pas imaginer - néanmoins il surveille de loin Abel .....
J'ai plus qu'apprécié le monde paysan décrit dans ce roman, j'en ai connu dans d'autres régions. Le silence , les secrets , la violence , la rudesse des relations je reconnais ce monde sans pour autant en faire partie et j'ai une certaine tendresse pour ces hommes . J'admire la justesse de ton de l'auteur qui a réussi à décrire Gus et Abel , à donner de l'humanité à ses taiseux , laisser percevoir une sensibilité derrière la rudesse des masques ....
Un court roman à savourer sans modération !
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